Posted by Giom | Posted in Europe, Hongrie, Sur la route | Posted on 08-07-2012
Also available in: Anglais
Alors que je me réjouissais de traverser la Hongrie au plus vite… Pour rallier la Roumanie, mon deuxième pays où j’ai vécu 6 mois de SVE extraordinaire, je me suis trouvé “à l’aise”, accueilli chaleureusement, ayant du mal à partir !

Chantier à Holloko
C’est l’un des luxes et aussi inconvénient de ce type de voyage, à mon avis.
Comment, étant seul pour le moment, refuser une proposition d’hébergement dans un centre où se trouvent 50 personnes venues là pour créer des activités avec les enfants gypsies du coin, le tout dans une ambiance internationale ou je peux m’exprimer, écouter et comprendre en Anglais, Français et même Espagnol ?
Alors après 5 jours à Budapest chez des SVE qui m’ont accueilli comme un frère, me voici parti vers Holloko dont je ne connais rien, à part le nom du coordinateur du chantier.
La température avoisine les 40°C… Je me lève à 4h30 pour profiter de la relative fraicheur du matin. Encore une fois je pars sans même savoir si je pourrais relier mon point de chute pour le soir.
Le terrain relativement plat m’aide bien à avancer, mais le soleil est plus rapide que moi. Une sieste s’impose.
Il fait 38°C à l’ombre quand je repars…
J’en bave quand même pas mal pendant 5km de côte où l’ombre a fui vers d’autres horizons. Mais l’effort en vaut le détour !
Je me retrouve dans un village qui se trouve être classé au patrimoine mondial de l’humanité ! à Holloko.
Vous pouvez d’ailleurs écouter l’interview dans l’émission “Allo la Planète” ici !
Minute 40 !
J’arrive au centre où a lieu ce que l’on appelle un “on-arrival training”.
Autrement dit la présentation et introduction du projet et participants.
Ils sont tous curieux d’en savoir plus sur le projet, le vélo, ils en ont entendu parler vaguement !
Je me présente, explique le projet, les buts, les actions…
Je repartirais avec une feuille remplie d’adresses en Roumanie, Hongrie, Turquie, Géorgie, Arménie… Rien que pour ça la côte en valait la peine !
Puis les heures passent, les meetings, les discussions, je passe de l’Anglais au Français à l’Espagnol, les repas…
Puis ce sont 3 jours déjà sur place !
OK, il faut que j’y aille…
Pas envie, je suis bien ici, mais toujours et encore, je suis attendu plus loin par des gens que je ne connais pas encore.
Alors on se console en se disant que l’on reviendra, qu’on se reverra.
Ne pas s’attacher au gens, ni aux endroits. Ce sont bien les rencontres qui donnent un parfum spécial au voyage. Dans le cadre du projet, nous collectons les rêves des personnes rencontrées pour illustrer cela.
Le fait que ce voyage est tout sauf le suivi d’un guide touristique.
Il est plutôt un éternel rebond vers le voisin de l’est, toujours plus à l’est…
De l’Autriche, j’ai un contact grâce à une amie SVE de Roumanie, Michaela.
A Vienne je rencontre Leni qui se trouve avoir effectué son SVE avec une amie de Lille. Leni me donne un contact à Budapest, qui me parle d’une asso où je rencontre Martins qui connait Vaida (son blog) qui va m’héberger et Baiba à Debrecen, etc.
Quand je vous parlais de rebond !
Alors on y va ? !
4h, réveil avec le soleil, la tête ailleurs.
Dernières vérifications, j’ai tout avec moi, le plus important étant de ne pas oublier ma tête, d’être en accord avec moi même !
Que mon corps obéisse à mes pensées, et non pas l’inverse, même s’il arrive que ce soit l’inverse… Essayons d’avoir le dessus !
C’est parti, paysage endormi mais bien chaud. Des collines volcaniques à la plaine Hongroise, me voici en direction de Debrecen.
Une nuit entre les 2 dans un camping.
Je le sens pas de devoir parler si je me fais héberger.
Déjà beaucoup parlé au chantier. Besoin de digérer un peu tout ça…
C’est hyper positif, mais parfois trop de nouvelles choses à la fois !
Puis les derniers Km en direction de Debrecen, 2ème ville de Hongrie.
Que les Hongrois appellent le plus gros village du monde !
200 000 habitants, et quelques SVE qui m’hébergent !
Sacrée famille que les SVE ou ex-SVE !
Un mot sur internet et me voilà avec une adresse, un numéro de téléphone !
Des mots, des litres d’eau avalés, des heures à dormir accablé par les degrés trop nombreux. Me voici paré pour repartir !
Et là cette fois c’est sûr !
Oui, à peine 50 Km avant la Roumanie, demain j’y suis !
un petit bonjour de rodez où je suis en vacances
juste pour dire que je pense à toi et à tes km
bravo pour les comptes rendus et les photos
bon courage pour le “bitumard”
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Coucou Giom !
Lulu a été interviewé aujourd’hui par “allo la planète” grace à toi. Rachel l’a rejoint du côté de Vienne et ils sont passés à Bratislava aujourd’hui. C’est grâce au portable de Rachel que l’interview a pu se faire, puisque notre ami n’est équipé que de ses carnets et crayons. J’ai envoyé un lien vers ton article (qui m’a bcp intéressé) sur les Roumains et les Gitans à des amis d’ici, proches de “Roms”. Bonne continuation… En te souhaitant un temps ni trop pluvieux, ni trop chaud !
EH eh super que vous ayez pu interviewer Lulu par Allo la planète ! Je vais écouter ça !
Bon voyage à vous !
It was a pleasure meeting you, Giom! Good luck!
P.S. You know that I am not nationalist, but it’s Lettonie
not Lituanie …
Ooops ! Sorry !
I changed it ! Of course it’s important !
toujours de belles photos qui nous font découvrir des villages autrement, de beaux visages , quels sont les oiseaux sur ce perchoir si bizarre? pas les cigognes les autres:)
bon voyage
Merci pour les ptits mots qui font plaisir !
Je pense que ces oiseaux sont tout simplement de la famille des mouettes ! Car c’était au bord d’un lac assez vaste à Tiszafüred. Et le perchoir est en fait une rembarde en acier galva au bord de la route.
à la prochaine